mardi 29 mars 2016

COLLOQUE INTERNATIONAL SUR LES PEUPLES AUTOCHTONES, COMMUNAUTES LOCALES ET RESSOURCES NATURELLES EN AC : Quels droits ? Quel(s) rôle(s) pour les défenseurs de l’environnement

À 11h 05min commencent les travaux du colloque par la première session qui portait sur les problèmes actuels des peuples autochtones en rapport avec leurs droits sur les ressources naturelles sous la présidence du Pr Pierre Etienne KENFACK, agrégé de droit privé et sciences criminelles, Directeur de l’école de droit de l’université de Libreville. D’entrée de jeux, il prit la parole pour féliciter les organisateurs du colloque pour le choix du thème et a rapidement présenter le panel .Le micro est donc remis au Pr TAGNE RÉNÉ pour illustrer sur le thème « peuple autochtone et communautés locales en Afrique centrale » dans ses propos, le Pr TAGNE RÉNÉ  relève que malgré les droits internationaux, les lois et règlements, on constate toujours la méconnaissance du droit coutumier qui se justifie par la  réalité au délit de droit (on a par exemple le titre foncier qui est le seul document qui matérialise la possession des terres), l’interdiction de commercialiser les produits forestiers par la population autochtone . Il soulève également dans ses propos la réalité de la négation des droits humains des peuples autochtones et la communauté locale qui s’explique par le déficit du droit à la jouissance des autres droits. Il poursuit son exposé par l’interrogation sur comment faire pour éradiquer cette négation. De cette interrogation découlent les idées suivantes :
·         La population doit jouir des droits de propriété (usus, fructus, abusus)
·         La reforme doit porter sur l’accès aux terres
·         L’élargissement du droit d’usage

·         Le renforcement des missions des organisations et sociétés civiles (mission de formation, d’information, de renforcement et de protection de la population locale)

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